Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gabriel Banon, Politiquement Incorrect.
7 février 2014

Ils sont devenus fous ces Gaulois !

Chronique politique du vendredi matin des Matins Luxe sur Luxeradio

---------------------------------------------------------------------------------------------------

6562432

Les Gaulois n’avaient peur que d’une chose, que le ciel leur tombe sur la tête. Leurs dirigeants politiques d’aujourd’hui eux, sont tombés sur la tête. Exploitant des idées généreuses d’égalité, de liberté, ils jouent aux apprentis sorciers et sèment le vent, annonciateur de tempête.

 Par touches successives, par des amendements accompagnant des objectifs difficiles à rejeter comme l’égalité - homme femme, l’égalité de droits, on détricote ce qui a toujours été le noyau de la société : la Famille. Pour ces partisans de l’étatisme, la famille traditionnelle est le plus grand obstacle. En effet, c’est dans la famille que les jeunes apprennent à réfléchir, à être différents, à être libre. L’étatisme, pour réussir, exige des adultes à pensée unique, obéissants et sans idée originale. Le noyau de la société n’est pas le clan, la secte, le parti politique ou une association quelconque d’individus, mais la famille. Dans le cas contraire, la société ne sera toujours et seulement qu’une somme d’individus, mais jamais une communauté. La famille est une barométrie culturelle et morale de la société. Hegel, pour présenter le genre morale ou d’éthique qu’il préconise, procède en trois temps : la famille en premier, la société en deuxième et enfin l’Etat. Chacun adhère immédiatement à la famille, c’est là qu’il a conscience de son individualité, c’est là qu’il trouve naturellement sa disposition d’esprit. Egalité, droits, libertés, c’est là que l’on constate qu’à pousser la logique du raisonnement jusqu’à l’absurde, on aboutit à l’hérésie et la négation de tout ce qui a fait que les êtres humains ont pu vivre ensemble.

 Aujourd’hui, les directives données à l’administration française sont d’utiliser uniquement le nom de naissance de la femme dans ses relations avec celle-ci. Exit le nom de famille. A l’époque de la mondialisation où tout semble basé sur le court terme, se pose maintenant la question : à quoi sert le nom du père ? En effet, pourquoi partager un nom de famille dans une société où le mariage est un contrat de plus en plus négociable, où le divorce devient une simple formalité, voir une annonce à une agence de presse. Chacun est libre de prendre le nom qu’il veut. Cette liberté pour femmes et enfants, est un pas de plus vers l’individualisation de la société. Les enfants pourront accoler le nom du père et de la mère. Quid des petits enfants et des arrières petits enfants ? Ils porteront huit noms pour le moins.

 Après l’enterrement du « bon père de famille » et la multiplication des noms de famille, on est en train de dire adieu à la lignée familiale. On aboutira

DownloadedFile

inéluctablement à l’effacement des origines familiales, aux racines qui, en partie ont fait ce que nous sommes. Par respect à l’égalité des droits, on a institué le mariage pour tous. Mais à la suite, on voit arriver l’adoption, la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA). On inaugure ainsi la marchandisation du corps de la femme et l’émergence  d’une nouvelle forme d’esclavagisme. Les enfants peuvent avoir deux pères, voir deux mères, c’est la stricte réalité des conséquences du mariage pour tous. La société que l’on organise ainsi, va fabriquer un individu sans histoire ni racine, sans identité constitutive, sans âme temporelle, un véritable apatride culturel. 

 Les progrès scientifiques ouvrent un espace infini de connaissances et de possibilités, mais imposent des responsabilités et des choix humains toujours plus complexes. François Rabelais disait : «  Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »,Que dire de l’expérimentation des nouvelles directives dites ABCD à l’école. Sous prétexte de combattre les stéréotypes, garçons et filles sont priés d’oublier leur sexe de naissance. Dans le jeu du gendarme et du voleur, il faut une stricte égalité des chances : le voleur ne doit pas toujours perdre. Le but est de rompre avec les images et attitudes véhiculées par l’école et la société.

 Quand je vous disais qu’ils sont devenus fous ces Gaulois !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Publicité